Printemps arabes
Rendez-vous autour des collections
Alors que le magazine “Time” vient de désigner “The Protester” comme personne de l’année 2011, les pays arabes connaissent encore aujourd’hui les affres des temps de révoltes. Si certains Etats sont déjà engagés dans une voie institutionnelle dont l’aboutissement restera long (Tunisie, Egypte), il en est d’autres dont l’avenir, même à court terme, reste terriblement incertain (Lybie, Syrie, Yémen…). En tout état de cause, les peuples arabes sont sortis des circonstances sans gloire de la fin du siècle précédent, lorsque l’avenir politique était bouché et que les mobilisations s’essoufflaient. Comme le dit Jean-Pierre Filiu, qui est l’invité de cette rencontre, “cette moderne renaissance porte en elle les promesses inaccomplies de la première renaissance, célébrée sous sa dénomination arabe de Nahda”. (Nahda est un vieux mot arabe qui signifie “le pouvoir et la force”. Il évoque l’oisillon prêt à prendre son envol. On l’utilise pour désigner les progrès de la civilisation arabe à l’époque des contacts avec l’Occident et des grandes réformes (“tanzimât”) promues par l’Empire ottoman et les pouvoirs autonomes d’Egypte et de Tunisie.
09 février 2012
01 heure(s) 32 minutes(s) 15 seconde(s)
Jean-Pierre Filiu
Denis Cordazzo
Bouissou Valérie
Publié le 19/07/2011
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