Résumé :
L’intertextualité, le livre dans le livre, la citation constituent une caractéristique majeure de la littérature argentine, sans doute un héritage du maître du labyrinthe. Dans cette séance, les écrivains Eduardo Berti et Mempo Giardinelli nous dévoilent l’influence que Borgès a eue sur leurs propres écrits, leur attachement à la tradition d”intertextualité” (commentaire sur le texte dans le texte) qui irrigue la littérature argentine. Ainsi, le dernier ouvrage d’Eduardo Berti, “Tous les funes” est rempli de références littéraires. “Les morts sont seuls” de Mempo Giardinelli, construit comme un roman policier, débouche sur une critique de la dictature argentine. Brouillage des repères entre le roman et l’essai, entre la réalité et l’imaginaire, les oeuvres de ces auteurs restent inclassables. Tous deux revendiquent une grande liberté de narration et refusent d’être catalogués dans un genre particulier. Passionné de littérature française, Eduardo Berti, fut également l’auteur de “L’anthologie de la nouvelle française des derniers temps”. Il déplore le peu de succès des nouvelles en France, alors que celles-ci sont très lues en Argentine.
Date
02 décembre 2005
Durée
01 heure(s) 29 minutes(s) 40 seconde(s)
Avec
Eduardo Berti
Mempo Giardinelli
Bernard Magnier
Animé par
Gérard Meudal
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