Résumé :
Sur un sujet très proche de celui d’André Rouillé, Alain Fleischer relève que Barthes s’est d’abord intéressé à la photographie de presse et surtout au rapport connotation/dénotation sur le rapport entre le texte (la légende) et l’image. L’entreprise littéraire de Barthes consiste “à faire flotter les images sous la surface des mots”. L’approche de Barthes est alors, dès les années 70, dominée entièrement par l’autobiographie (“Barthes par lui-même”). Ce n’est qu’avec “La Chambre claire”, que Barthes s’intéresse de manière très aprofondie à la photographie. Mais pour Alain Fleischer, cinéaste et photographe, l’absence de connaissance technique de la photographie par Barthes invalide une partie de son apport à la théorie de la photographie, même si d’autres de ses intuitions lui paraissent particulièrement pertinentes. Alain Fleischer illustre son propos par la projection de certaines photographies que nous ne pouvons reproduire ici pour des raisons juridiques.
Date
17 janvier 2003
Durée
20 minutes(s) 31 seconde(s)
Avec
Alain Fleischer, Réalisateur
Animé par
Peter Stockinger
Document joint :
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