Appartient au cycle : Regards critiques

Histoire du cinéma sous influence documentaire : “L’Homme d’Aran”
Regards critiques

Résumé :

Filmer pour voir, filmer pour comprendre. Dans “L’Homme d’Aran” (1934), Robert Flaherty suppose, hypothèse, que le monde resterait fragmentation et chaos, menace et mort, s’il n’y avait le cinéma. Qu’en est-il de ce qu’on appelle « documentaire »? Que nous apprend la pratique de celui qui passe pour avoir fondé le genre ? Perdu sur son île qui est en même temps salle de montage et labo, Flaherty se demande jour après jour si, pour lui, la seule « réalité » n’est pas la réalité filmée, si, autrement dit, la robe sans couture de la réalité ne devient pas au cinéma collage des lambeaux innombrables du manteau d’Arlequin? Montage, illusion, croyance: le spectateur est aveuglé par ce qu’il voit, alors que le cinéaste ne croit que ce qu’il filme. Cela donne un film enragé, où s’oppose à la violence du vent, des tempêtes, des requins, des pierres mêmes, la non moins grande violence des images. Encore une fois, l’impossibilité technique (et pratique, en l’occurrence) de prendre du son direct synchrone ouvre à une démultiplication des puissances du montage. (Jean-Louis Comolli)

Date

25 février 2008

Durée

01 heure(s) 17 minutes(s) 39 seconde(s)

Avec

Jean-Louis Comolli

Organisé par

Catherine Blangonnet

Téléchargements
Documents joints :

Publié le 07/01/2008

Ecouter / Voir

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