Résumé :
Philippe Artières construit son intervention autour de la méprise de Maurice Blanchot, qui raconte avoir croisé Michel Foucault dans la cour de la Sorbonne en mai 68. Or Foucault n’était pas à Paris à ce moment-là… Foucault peut en effet, symboliser a posteriori, tout comme le “Boul’Mich”, ce mouvement de Mai 68 et notamment la mise en cause d’un certain ordre de la parole. La figure de l’anonyme permet selon Philippe Artières aux historiens de changer de point de vue sur l’histoire, de révéler de nouvelles sources. C’est de ce théâtre de l’ombre que sont sorties des figures au centre de l’historiographie contemporaine : l’homosexuel, l’immigré, le colonisé.
Date
16 février 2008
Durée
22 minutes(s) 14 seconde(s)
Avec
Philippe Artières
Animé par
Antoine de Baecque
Document joint :
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