Résumé :
Ces dernières années, en France comme à l’étranger, la légitimité de la démocratie représentative a été interrogée voire mise à mal par des mouvements locaux ou nationaux aspirant à une plus grande participation collective. L’exemple du mouvement Nuit Debout en est un des plus récents en France. Cette vague témoigne aussi de la montée en puissance de la parole citoyenne dans les réseaux sociaux, les blogs et les forums. Mais la démocratie participative, dans son souhait de revitalisation des démocraties contemporaines, peut apparaître comme une notion floue risquant de verser dans la démagogie ou la démocratie d’opinions. Ceci est d’autant plus vrai que l’impératif participatif s’est imposé dans le débat public, parfois comme un prétexte. Aussi, la démocratie participative peut-elle être autre chose qu’un gadget convoqué à tout bout de champ ? Peut-elle faire évoluer de manière efficace les régimes représentatifs existants ? De quelle manière peut-elle s’incarner et à quelle échelle faut-il se placer pour qu’elle soit efficiente ?
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