Ombres dans la chambre claire
Roland Barthes ou la traversée des signes

André Rouillé s’intéresse à un point précis des rapports de Barthes avec la photographie : ce qu’il appelle le “culte du référent” ou le “déni de l’image”. Il relève chez Barthes “une très prolixe conception de la photographie sans image”, une sorte de cecité, car pour Barthes “la photographie est toujours invisible, ce n’est pas elle que l’on voit”. Or cette cécité s’oppose à l’extrême attention aux choses et pour la photographie, c’est le référent qui domine l’analyse de la photographie, ce que relève justement Barthes. Ce n’est donc ni l’image, ni le processus photographique qui intéresse Barthes, mais le “ça a été”. Ce sont ces concepts que commente André Rouillé.

• Programme de la manifestation
• "La chambre claire" de Barthes dans le catalogue de la Bpi