Résumé :
« Par l’aisance et la spontanéité de son écriture, qui n’exclut naturellement pas le travail mais en efface les traces une fois l’oeuvre réalisée, par la vigueur et la sûreté de sa force comique, qui semble n’être jamais cherchée mais toujours venir d’elle-même, Robert Pinget occupe une place à part, et une place éminente, dans ce qu’on a appelé naguère le « nouveau roman » et la « littérature de l’absurde ». Cette place éminente lui est aujourd’hui contestée. Quand on évoque la littérature française de la fin du siècle dernier, Pinget est généralement cité après une série de noms qui, dans la plupart des cas, sont loin de le valoir. La grande ombre de son ami Samuel Beckett lui a peut-être fait tort, tout comme la gloire de Haydn a souffert du voisinage de Mozart. Mais, si l’on peut trouver quelques traits communs à l’écriture de Haydn et à celle de Mozart, je n’en trouve personnellement aucun qui rapproche l’oeuvre de Beckett de celle de Pinget. » (Cl. Rosset)
Date
25 mai 2009
Durée
01 heure(s) 04 minutes(s) 18 seconde(s)
Avec
Clément Rosset
Organisé par
Marianne Alphant
Omar Berrada
Catherine Blangonnet, responsable de la mission pour l’audiovisuel de la Direction du livre et de la lecture, rédactrice en chef de la revue Images documentaires
Téléchargements
Document joint :
Les champs signalés avec une étoile (*) sont obligatoires