Résumé :
“Presque tous les poèmes de Constantin Cavafis – il n’en a pas écrit beaucoup – sont de petits scénarios du désir. Ce n’est pas très original. Quelqu’un d’autre qui n’a aucun rapport avec lui disait aussi : “la poésie ne devrait s’acharner qu’à cela, cette vigueur en soi.” Au fond, on pourrait trouver 258 citations dans l’allée Poésie de la grande bibliothèque confirmant la quasi synonymie des mots poème et désir. Ce n’est pas très original (tant mieux) mais ce qui reste étrange chez le poète d’Alexandrie, et au fond puissamment émouvant, c’est la forme de son désir : Cavafis a besoin de beaucoup de morts, et de beaucoup de mort, pour porter la vigueur à son point d’intensité maximale. Il est moins le témoin de ce qui a lieu maintenant que de ce qui a eu lieu une fois et pour cette raison ne cesse d’avoir lieu, encore et toujours. Un poème de Cavafis = a été et sera là. C’est pourquoi, du même coup, il a l’espoir fou de donner une nouvelle valeur grammaticale à l’imparfait.” (Stéphane Bouquet)
Date
29 mars 2010
Durée
58 minutes(s) 45 seconde(s)
Avec
Stéphane Bouquet
Animé par
Catherine Blangonnet, responsable de la mission pour l’audiovisuel de la Direction du livre et de la lecture, rédactrice en chef de la revue Images documentaires
Organisé par
Marianne Alphant
Catherine Blangonnet, responsable de la mission pour l’audiovisuel de la Direction du livre et de la lecture, rédactrice en chef de la revue Images documentaires
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