Résumé :
Les jeux vidéo horrifiques, dans leur esthétique, design, musique, mise en scène ont beaucoup emprunté aux autres arts, mais ont également permis aux joueur·se·s des expériences toujours plus immersives. La popularité de ces jeux déborde maintenant la sphère vidéoludique pour s’exporter et s’exploiter au cinéma ou en série notamment : les ponts sont nombreux et les adaptations de plus en plus fréquentes (on pense notamment à Silent Hill, ou au succès récent de la série The Last of us, tirée du jeu vidéo éponyme). Au-delà des seuls jeux vidéo d’horreur ou de survie, la peur est une émotion puissante pour le game design : appréhender, hésiter, gérer son stress en maintenant une coordination optimale, être dégoûté parfois ou apprivoiser, via le jeu, des thématiques angoissantes, sont autant de ressorts en apparence anecdotiques mais qui participent pleinement de la mécanique des jeux vidéo.
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