Comprendre l’histoire de notre temps : les États face au crime contre l’humanité
Mémoire et commémorations : entre rituel et occultation

“Crime contre l’humanité, génocide, totalitarisme : c’est autour de ces trois termes que philosophie, histoire, droit ou sociologie ont appréhendé les grands drames du XXe siècle. Il nous faut en tester la validité à l’épreuve des faits car l’évidence de l’horreur et de la catastrophe ne peut justifier la démission de la critique. S’il faut mobiliser l’ensemble des disciplines pour analyser cette réalité, on comprendra mieux dans le débat proposé, par les mots et par les faits rapportés, la démarche de chacune. Et ce que chacune permet de dire sur le rôle et la responsabilité des Etats (“le responsable d’un génocide” – forme extrême du crime contre l’humanité- “est toujours un Etat”, écrit, après d’autres, Yves Ternon), mais aussi des structures internationales, des sociétés et des individus, sur les motivations des bourreaux et le comportement des victimes.” (Denis Peschanski)