Résumé :
Au début du vingtième siècle, la montagne est filmée par de nombreux réalisateurs français, comme Les Frères Lumières et Joseph Vallot. Les films sont généralement courts et constitués de plans-séquences. Max Linder en 1910 va donner un cadre humoristique à la montagne, dans Max et sa belle-mère. Avec le film La roue (1923) d’Abel Gance, le cinéma de montagne évolue par l’utilisation de techniques nouvelles comme la surimpression, l’accélération et le clair-obscur. C’est à partir de la naissance du courant du « Bergfilm » allemand, après la première guerre mondiale, que les réalisateurs adoptent une vision nietzschéenne de la montagne. En 1926, La Montagne sacrée d’Arnold Fanck, est considéré comme le film fondateur sur le plan scénaristique et filmographique. La montagne y est représentée comme le lieu de résolution des conflits amoureux. Werner Herzog poursuit dans la lignée du « Bergfilm » allemand et du cinéma documentaire de Luis Trenker et d’Arnold Fanck. Il emploie la montagne comme un élément érotique et esthétique. Les héros de ses films sont confrontés à leur propre fragilité. « Werner Herzog recherche une difficulté cinématographique pour faire ressortir une sorte de nudité et des propos à vif ». Dans Le cri de la roche (1991), par exemple, il traite des thématiques de la mort et de la rivalité amoureuse.
Programme :
Bernard Germain a réalisé des films documentaires ou reportages et écrit plusieurs ouvrages, dont Dico Vertigo, dictionnaire de la montagne au cinéma (2019). Il a réalisé une trentaine de premières ascensions sur plusieurs sommets du monde et dirige La montagne et l’alpinisme, la revue de la Fédération française des clubs Alpins et de montagne.
Date
21 mars 2022
Durée
19 minutes(s) 59 seconde(s)
Avec
Bernard Germain
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