Appartient au cycle : Festival Effractions 2021
Lucie Taïeb et Manu Codjia : Sous la poésie, l’ordure
À sa fermeture en 2001 la décharge de Fresh Kills était la plus grande du monde. Vingt ans plus tard, elle doit devenir un immense parc, construit sur les déchets. C’est autour de ce refoulement du rebut que débute le projet d’écriture de Lucie Taïeb. Freshkills, comme son objet d’étude, est un texte qui procède par strates. À l’élaboration du reportage se superpose un travail poétique qui traverse l’oeuvre de Lucie Taïeb, à mesure que la documentation cède le pas à une interrogation plus vaste sur notre capacité à contenir nos ordures dans l’espace enfoui de notre psyché collective. La plupart des textes de Lucie Taïeb ont fait l’objet de lectures musicales. Pour mettre en musique Freshkills, l’autrice collabore avec Manu Codjia, dont la guitare jazz promet d’épouser les jeux de décrochage à l’oeuvre dans ce texte qui mêle discours techniques, commentaire sur les mutations du tissu urbain et introspection poétique.
Lucie Taïeb a publié plusieurs recueils de poésie. Freshkills est son premier texte publié à La Contre-allée. Elle est également traductrice de l’allemand et enseigne la littérature comparée à l’Université de Brest. Manu Codjia est guitariste de jazz formé au Conservatoire national de Paris. Il est l’auteur de quatre disques en tant que leader et membre du duo Handprint avec François Arnold. Rencontre animée par Sarah Polacci
27 février 2021
01 heure(s) 36 minutes(s) 57 seconde(s)
Manu Codjia
Lucie Taïeb, écrivaine, traductrice et chercheuse, autrice de La Mer intérieure : en quête d’un paysage effacé
Sarah Polacci, animatrice et reporter à Radio France
Monika Próchniewicz
Inès Carme
Analyse Opinion Critique
LiRE magazine littéraire
Libération
Les Inrockuptibles
Publié le 10/03/2021 - CC BY-SA 4.0
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