Résumé :
Au fil de son entretien avec Michel Crépu, Yannick Haenel évoque l’importance que l’oeuvre de Melville, “Moby Dick” a eu sur son travail d’écrivain et notamment sur son approche du nihilisme au XXe siècle. A l’épreuve de la misère, la littérature représente pour lui à la fois la manière de fixer la “dévastation” et le bond qui permet de s’en délivrer et qui passe pour lui par une érotisation du monde. Il évoque son premier ouvrage, “Les petits soldats” (1996), né de son expérience d’un pensionnat militaire, la fondation de la revue “Lignes de risque”, espace de littérature de réflexion, et la parution de “Introduction à la mort française” qui représente une tentative d’exorcisme face à la surenchère nihiliste de l’époque où la politique apparaît comme le lieu de l’abjection. Enfin, il aborde l’écriture plus poétique de “Cercle”, itinéraire spirituel ancré dans les villes.
Date
21 janvier 2008
Durée
54 minutes(s) 36 seconde(s)
Avec
Yannick Haenel
Michel Crépu
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