Appartient au cycle : Un siècle à écrire : Jeunes littératures européennes
Au bout du monde, l’exil impossible
Un siècle à écrire : Jeunes littératures européennes
Depuis les longs détours vers l’Orient du XIXe siècle, les écrivains n’ont cessé d’arpenter la planète, dans leur quête bientôt impossible de l’exotisme. Ce n’est que très récemment, pour autant, que “la littérature de voyage” a acquis une autonomie qui en fait un genre singulier, dont témoignent des festivals, des revues ou des collections éditoriales regroupant romans ou récits. Qu’ils se revendiquent plutôt de Paul Morand ou plutôt de Victor Segalen, des auteurs partent désormais sur les traces de Nicolas Bouvier ou Kenneth White, l’inventeur de la “géopoétique”, chercher ailleurs un réel qu’ils ne parviennent pas à atteindre dans notre univers aux fictions anémiées. Mais de quel ailleurs s’agit-il et de quel réel, dans un monde à ce point fini que l’exil y devient utopique ?
11 juin 2001
Publié le 16/01/2007
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