Appartient au cycle : L’enjeu de la mondialisation : pouvoirs mafieux contre biens publics
Vers une économie plurielle
L'enjeu de la mondialisation : pouvoirs mafieux contre biens publics
La remise en question de la pensée unique (“Le monde n’est pas une marchandise”) passe par la mise en cause, individuelle et collective, d’une représentation monolithique de l’économie et de l’idéologie de la croissance marchande. Des auteurs comme Guy Roustang ou Serge Latouche, ainsi que les promoteurs de “l’économie solidaire”, montrent la part essentielle, vitale des activités humaines non monétaires, inspirées par le don ou le lien social. En fait, chaque être et chaque groupe humain construisent, en fonction des contraintes, une stratégie articulant les composantes monétaires et non monétaires de son activité. Leurs proportions, liées à la culture et à l’historie, dépendent des places respectives attribuées à l’individu et au collectif, à la compétition et à la solidarité. La pensée unique oublie trop souvent que les premiers ne sauraient se passer des seconds. Leur réhabilitation est un chantier considérable, essentiel à la lutte contre la pauvreté, indissociable du développement “humain” ou “durable”.
29 janvier 2001
Publié le 16/01/2007
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